Avis de décès pour Doris Thibodeau

Une femme exceptionnelle nous a quittés dans la nuit du 25 juillet 2018.

Née à Rollet, QC, Doris Gingras est arrivée d’Arntfield pour faire ses débuts à Earlton en travaillant au magasin général de ses parents, feu Alfred et Fabiola Gingras. Elle a grandi avec ses frères et sa sœur : Germain (Rolande), Denise (Sonny), Réginald (Diane), Yvan (Carole) et Jocelyn (Loraine).

Après avoir épousé Jean-Claude Thibodeau qu’elle a appuyé dans son entreprise laitière, ils ont élevé « 6 beaux enfants » comme elle disait toujours : Anne (André Robert); Luc, Denis (Joyce Boom), Lyne, Sylvie et Josée (Ian Auger). Après avoir vendu la ferme et que les enfants étaient prêts à voler de leurs propres ailes, elle a décidé de retourner à l’école pour obtenir son diplôme de 12e année. Un grand rêve de réalisé.

La priorité pour Doris a toujours été ses enfants et encore plus ses petits-enfants : Chelsie, Cole, Alaya, Joslyn, Alexandre, Maxim, Joséane, Carissa et Samantha. Grand-maman attentionnée, elle avait toujours du temps pour chacun et avait même accueilli sa première arrière-petite-fille Eleni le jour de son anniversaire le 22 juin dernier et une deuxième arrière-petite-fille est attendue en décembre. En plus de son amour inconditionnel, beignes, crêpes, pains dans l’huile, tourtières et gâteaux aux fruits ainsi que les œuvres de son travail de crochet et de tissage ont plu en quantité sur sa descendance.

Doris était une battante, une force tranquille qui a ouvert le chemin à des générations de femmes qui la suivent. Son engagement auprès de sa famille et de sa communauté a été le cœur de sa vie. Elle était reconnue par toutes et tous comme une Femme Fière, Fiable et Forte. Elle a œuvré au sein de nombreuses organisations locales, régionales et provinciales où elle n’a jamais compté ses heures ni son énergie. Elle a d’ailleurs toujours souhaité des journées de 36 heures et plus de jours par semaine pour faire tout ce qu’elle avait à l’horaire.

Earlton avait 4 mousquetaires : Doris Thibodeau, Cécile Rivard, Rolande Gauthier et Lucille Robert. Ces femmes avaient un rêve pour leur communauté et elles ont mis sur pied le Carrefour du Bel Âge. Pendant plus de 18 ans, ces dernières y ont fait la popote roulante pour les personnes âgées et démunies tout en créant un environnement social pour les personnes seules. Cette œuvre continue de vivre avec Julie Laplante qui met en place divers projets commencés avec Doris. Ce n’était qu’un succès parmi tant d’autres.

Les femmes de la province ont aussi pu bénéficier de la sagesse et de la force de caractère de Doris alors qu’elle a œuvré au sein de divers organismes, dont l’Union culturelle des Franco-Ontariennes, où elle a occupé de nombreux postes à tous les paliers, dont celui de présidente provinciale à deux reprises. Dans ce défi, elle a su s’adjoindre Guylaine Leclerc qui a été son bras droit et son amie.

Doris était un phare pour qui voulait bien la suivre. Elle avait le don d’encourager les femmes à prendre leur place et d’amener la société à reconnaître l’importance des femmes.

Une célébration aura lieu à l’Église St-Jean Baptiste d’Earlton à 10 h, le 6 octobre 2018. Il est demandé aux personnes qui se joindront à la famille de porter quelque chose de rouge en souvenir de sa couleur préférée et d’apporter une boîte de chocolats qui sera partagée en l’honneur de cette petite passion qui était sienne.

La famille aimerait exprimer sa grande reconnaissance à leur tante Denise Gingras qui a été une ancre et un appui constant tant pour Doris qu’eux-mêmes.

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